Ce film d'époque de 2011 réalisé par Takashi Miike est un remake du roman Ibun Ronin Ki de Yasuhiko Takiguchi, qui a été adapté au cinéma en 1962 sous le titre Seppuku avec Tatsuya Nakadai, et intitulé Harakiri : death of a samurai pour le public étranger. Les contradictions et les conflits entre la vie appauvrie du samouraï et son visage de samouraï sont magnifiquement dépeints dans la mélodie du thème principal mélancolique. Le thème principal est joué par une variété d'instruments, dont des cordes, un piano et un hautbois, et projette une ombre différente dans chaque scène. L'œuvre permet à l'auditeur de profiter pleinement des plaisirs uniques de la musique de film, dans laquelle divers aspects sont donnés à la musique par le biais de variations. Outre le thème principal, de nombreux morceaux apportent un sentiment de tension à la scène, comme les cordes aux tons longs dans "Harakiri Seppuku", qui est joué pendant la scène du seppuku, et le sentiment de désespoir dans la gamme des hautes fréquences du violon dans le morceau suivant "No Way Out, No Escape". La façon dont le piano est introduit dans la scène comme une masse sonore dissonante, presque dissonante, avec des tonalités faibles et des techniques internes occasionnelles, est plus une merveille de conception sonore qu'un arrangement. Le fait que certaines chansons utilisent des instruments japonais est également une caractéristique de cette œuvre, puisqu'il s'agit d'un drame d'époque. Les tambours taiko que l'on entend dans "God of Death" sont joués par les trois frères Kamei Hirotada, Tanaka Denzaemon et Tanaka Denjitaro de Sankyokai, et ils jouent un rôle dans la création de l'atmosphère, en sonnant comme des effets sonores et des coups de pied en quatre temps. Également dans "Losing Losing".東野珠実Le son du sho (instrument japonais à anche) dans "Losing Loss" est également impressionnant. D'un autre côté, il y a aussi une chanson où l'on entend la guitare acoustique de Muraji Kaori, qui a un beau son avec des harmoniques qui contrastent bien avec les instruments japonais. Parmi les nombreux sons différents qui parsèment l'album, le morceau le plus marquant est "In the Courtyard". Alors que les synthés ambiants constituent l'arrière-plan, l'espace dépeint par les sons bruyants est merveilleux, avec des percussions qu'il est impossible de distinguer des synthés ou du live, et une flûte qui laisse échapper beaucoup de souffle, rappelant le shakuhachi (flûte de bambou). Cette œuvre est vraiment l'œuvre d'un artisan habile, qui a coloré une histoire lourde avec une musique qui l'accompagne proprement sans la sur-agiter.